Alors que la mobilité internationale est un levier dans la gestion des talents, la maîtrise du métier ne suffit pourtant pas à la réussite de l’expatriation. Du Canada au Japon, peu importe le pays d’accueil, le contrat de travail ou la durée du détachement, le rôle des Ressources Humaines reste clé dans l’identification des qualités humaines et compétences nécessaires à la bonne intégration des collaborateurs expatriés.
Retour sur les 4 compétences clés de ces profils atypiques.
Préparer un départ à l’étranger implique bien souvent un emménagement à piloter, des démarches administratives à effectuer, une assurance santé ou rapatriement à prévoir, l’anglais à maîtriser ou une nouvelle langue à apprendre, etc. Autant de questions à se poser et de réponses à apporter, qui plus est lorsque l’expatriation implique également une nouvelle vie pour le conjoint.
Partir à l’étranger représente une source de stress lorsque tout ne se passe pas comme prévu : délai d’obtention du visa allongé ou interminable, difficultés à trouver un logement, etc. Les RH ne peuvent pas solutionner tous les problèmes ni anticiper toutes les situations. Le collaborateur expatrié doit être en mesure d’agir sur place et de gérer les imprévus.
La perte des repères dans le pays de destination n’est pas toujours évidente à surmonter : nouveau pays, nouveau logement, nouveaux collègues et surtout, nouvelle culture – parfois diamétralement opposée à celle du pays d’origine. Rester flexible et ouvert par rapport à ces changements permettent au salarié d’être moteur de son acclimatation.
La capacité à s’intégrer facilement dans un nouvel environnement contribue grandement à l’épanouissement de l’expatrié – et au succès de l’expatriation. Participer à des activités de networking, être avenant et cultiver un réseau en local, tant au niveau personnel que professionnel, peuvent s’avérer déterminants pour pallier au sentiment d’isolement.
Ces 4 compétences contribuent grandement à la réussite de l’expatriation. Loin de se cantonner à une motivation purement pécuniaire, vivre à l’étranger reflète également une volonté de se développer humainement et de renforcer ses capacités relationnelles.