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Lydi Molino - Déménagement MRS

Rencontre avec notre experte du déménagement international

- Publié le 10 Sep 2019 par G.Houeix

Début juillet, Lydie Molino a rejoint les équipes de MRS Management au bureau de Genève.

Lydie est une femme d’expérience et de terrain qui a fait toute sa carrière dans la mobilité internationale et le déménagement. Elle connaît parfaitement les rouages du métier et dirige aujourd’hui les équipes opérationnelles et comptables chez MRS.

Une nouvelle Directrice des opérations et de la coordination internationale

Elle vient renforcer une équipe d’experts en relocation management déjà constituée. Vive et passionnée par son métier, elle va accompagner les DRH et les responsables de la mobilité dans la maîtrise de leur budget : analyse financière, contrôle des coûts et dans le suivi de la qualité des prestations.

Faisons un peu mieux connaissance avec cette professionnelle dynamique et engagée

Une expertise 360 dans le déménagement international

Bonjour Lydie !  Peux-tu te présenter en quelques mots ? Quel est ton parcours ?

 Je m’appelle Lydie Molino. J’ai débuté ma carrière dans l’industrie du déménagement international et cela fait maintenant 30 ans que je suis dans ce secteur où j’ai principalement exercé en région parisienne.

Très proche de la nature, animée par une envie de grands espaces et de gros défis, j’ai décidé de quitter Paris pour rejoindre les équipes de MRS Management à Genève en juillet dernier.

Qu’est ce qui t’a amenée dans le monde de la Mobilité Internationale et du déménagement ?

Dès le départ de ma vie professionnelle, j’étais passionnée par le voyage et l’international. Voyager, se déplacer partout dans le monde, le champ des possibles en matière de mobilité des personnes est devenu infini !

C’est aussi un univers professionnel qui sait donner sa chance aux personnes qui s’engagent.

Dans les années 90’ j’ai commencé chez Arthur Pierre, une entreprise incontournable du secteur et pionnières en matière de développement informatique. De standardiste, j’ai très vite progressé au poste d’assistante commerciale pour atterrir au poste de Directrice des ventes.

J’ai aussi été responsable de la coordination des projets internationaux. C’est un poste très large qui implique de gérer tous les sous-traitants, les instructions aux déménageurs, les douanes, l’import-export…

Cette expérience 360 m’a formé sur toute la chaîne de valeur du métier : gestion des devis, planning des commerciaux, construction des prix d’un déménagement, gestion de la tarification pour les AO, visites de contrôle qualité sur des chantiers où j’ai pu découvrir, dans la vie réelle, ce que sont des containers de 20 pieds ou de 40 pieds ! Une formation sur le terrain encore très utile aujourd’hui !

Et sans oublier la relation client que j’affectionne tout particulièrement dans mon métier !

Tu nous parles du développement informatique. Quelle est ton expérience en la matière ?

J’avais connu, un temps, les devis sur papier carbone ou le Télex pour envoyer les instructions de douane.

Mais dès les années 90, j’ai eu la chance de travailler avec les premiers ordinateurs Macintosh. Création de Base de données, gestion des devis, reporting commerciaux en ligne, j’ai vécu de l’intérieur toute l’évolution informatique du monde du déménagement.
Au-delà de l’utilisation d’outils bureautiques novateurs pour l’époque, nous avions aussi créé et mis en place un progiciel pour répondre aux besoins spécifiques et complexes du déménagement international.

A présent, j’ai choisi de travailler chez MRS car je suis convaincue que notre métier a besoin du digital et c’est ce que j’ai trouvé ici de l’innovation et de la transformation des process traditionnels.

L’humain au centre de notre métier

Ce qui te plaît le plus dans ce métier ? 

Le contact humain et le relationnel avec des interlocuteurs très variés aux intérêts parfois divergents !

Chez MRS, j’aime beaucoup l’idée d’être mandataire, car la gestion pour compte et la coordination nécessitent une implication de A à Z, une maîtrise parfaite des process et surtout de la réactivité.

Mon credo c’est d’anticiper les besoins de nos clients RH, nous mettre à leur place et prévoir pour eux. Nous sommes conscients que nos interlocuteurs ont de multiples casquettes et sont très sollicités en interne. Notre mission est de les décharger des tâches chronophages et peu valorisantes pour eux. Mais pas que ! Aujourd’hui, nous devons aussi leur apporter des feedbacks réguliers sur l’expérience de leurs collaborateurs en situation de départ.

Qu’est ce qui a changé selon toi ? 

Depuis que je fais ce métier, j’ai remarqué que les expatriés recherchaient une autre approche dans la gestion de leur mobilité. Certes ils ont besoin d’être accompagnés mais ils aiment aussi qu’on leur donne les moyens de piloter eux-mêmes leur projet à mesure qu’il prend forme.

Mais ce qui est le plus frappant dans l’évolution de l’expatriation, c’est le rôle central du conjoint.

Il y a une dimension d’accompagnement plus forte qu’avant et même si on l’évoque peu nous rentrons indirectement dans l’intimité des familles. Je suis là pour rassurer l’expatrié et son conjoint.
Je me souviens de femmes d’expat en pleurs qui ne voulaient absolument pas partir. J’ai partagé avec elles (le plus souvent des femmes) les expériences d’autres conjoints expatrié.e.s, leurs réussites, leurs mises en garde qui m’étaient rapportés au retour d’expatriation, des bons plans pour trouver des associations, des regroupements de conjoints…

Comme je le disais, la relation humaine est vraiment centrale. Etre à l’écoute de l’expatrié sans trahir la politique de mobilité que doit faire respecter le RH, c’est là toute l’importance de l’empathie dans ce métier.

Ce qui te déplaît le plus ?

Dans une mobilité internationale ou un détachement, de nombreux paramètres entrent en ligne de compte. On fonctionne sur plusieurs territoires avec des règles bien spécifiques pour chaque pays. Par exemple, lorsqu’un problème inopiné arrive à la frontière et qu’il est impossible d’aller contre la souveraineté des compagnies maritimes ou des douanes, cela peut être vraiment frustrant !
C’est un peu comme ce que l’on vit avec une compagnie aérienne. Si Air France annule son vol, que peux-tu faire ?

Mais les coordinateurs sont justement là pour anticiper ce type de problème, c’est un challenge qu’on aime aussi !

Un besoin d’innovation

Pourquoi MRS ? Qu’est ce qui t’a attiré ici ?

Ce qui m’a attiré chez MRS c’est la vision qu’ils ont de la mobilité internationale. Ils l’imaginent et la souhaitent beaucoup plus agile. La mobilité internationale va s’écarter d’une approche basée sur les règles et la planification pour se diriger vers un modèle beaucoup plus flexible et plus ouvert aux retours des différentes parties prenantes, celles dont on vient de parler.
Etre au centre de ces nouvelles interactions est pour moi une source de grande motivation.

J’aime l’innovation et les transformations que propose MRS que ce soit au niveau du digital dans les process (visite virtuelle, application mobile etc.) que dans la manière de gérer les services pour nos clients. Nous travaillons pour leurs intérêts en toute transparence et indépendance dans la sélection et le pilotage des prestataires.

Et puis, quand j’étais du côté du prestataire, j’entendais beaucoup de retours positifs des expatriés sur les équipes et le travail accompli par les équipes de MRS !

 

 

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